Fidèle à ses habitudes, l’ancien président de la République, Moncef Marzouki, a choisi le site d’Al Jazeera pour y publier son évaluation des cinq ans après la Révolution, et ce en cinq points.
M. Marzouki a profité de cette tribune pour rappeler que le président Béji Caïd Essebsi a été silencieux pendant toutes les années de dictature, et que sans la Révolution, il serait resté un avocat inconnu, peu glorieux. « Il se moque de la Révolution et de ses martyrs tout en faisant fi, tout le temps, de la Constitution », a –t-il indiqué. Et d’ajouter que si BCE n’a pas réussi à être le président de tous les nidaïstes, comment, peut-il être le président de tous les Tunisiens, s’est-il interrogé.
Moncef Marzouki passe ensuite à ses accusations habituelles contre les médias qui, par des tours de passe-passe pernicieux, ont largement contribué, selon ses dires, à l’avènement de la contre-révolution, et ce en connivence avec l’Etat profond, et en exploitant les actes terroristes tout en usant de l’argent sale…