Tunisie USA CIA : Enfin la vérité sur le départ de Ben Ali

Tunisie: Les révélations de TF1 sur le coup d’Etat du 14 janvier 2011
Rachid Ammar et Kamel Morjane ont trahi Ben Ali

 

Que les Américains aient été à l’origine de la déstabilisation de la 
Tunisie, du 17 décembre 2010 jusqu’au 14 janvier 2011, cela ne fait plus 
le moindre doute.

 

De toute façon, nombreux sont les Tunisiens qui le
savent maintenant. Mais c’est bien qu’ils en soient sûrs par ce document
de TF1. Comme on le voit dans le journal télévisé de TF1 du 27 janvier
2011, ce sont les Américains qui ont fait partir Ben Ali le 14 janvier 2011.

 

Le général Seriati ne semble donc pas avoir joué un rôle important
dans ce coup d’Etat déguisé en révolution. Depuis quelques mois, de plus
en plus de Tunisiens savent que Ben Ali ne s’est pas enfui mais qu’il a
été contraint à partir précipitamment. Beaucoup de Tunisien savent aussi
que c’est Rachid Ammar, sous les ordres américains, qui a mené ce
complot. Mais ce que les Tunisiens ignorent jusqu’à présent, c’est que
Kamel Morjane, l’ancien ministre des Affaires étrangères semble lui
aussi impliqué dans ce complot. Selon TF1, « Dans les dernières heures,
ces deux hommes ont été en contact régulier avec les Américains. Ce sont
eux qui poussent le président tunisien à quitter le pays en urgence ».
En revanche, TF1 se trompe sur deux choses : Rachid Ammar n’a jamais
refusé de tirer sur les manifestants, une désinformation lancée à partir
de Bruxelles par le cyber-collabo Yassine Ayari et propagée par
nawaat.org, selon le plan des services américains qui préparaient déjà
Rachid Ammar à faire son coup d’Etat en le faisant passer pour le
« sauveur de la révolution ». Bien au contraire, son armée et ses
snipers ont tiré sur les manifestants dès le 18 décembre 2010 et jusqu’à
la fin janvier 2011. Deuxième erreur de TF1 : Ben Ali n’a jamais
envisagé de faire une escale à Paris, encore moins d’y passer quelques jours.

 

C’est une désinformation des services français pour montrer que
la France n’accueille pas les dictateurs mais soutient les
révolutionnaires. Selon toute vraisemblance, pour le convaincre à
comploter contre son pays, les Américains ont fait croire à Kamel
Morjane que c’est lui qui prendra la place de Ben Ali. Quant à Rachid
Ammar, ils n’avaient pas besoin de le convaincre puisqu’il est un agent
américain depuis des années. Kamel Morjane ne se doutait pas à ce moment
là que, pour les Américains, les meilleurs alliés sont les islamistes,
et que c’est à eux que reviendrait le pouvoir après Ben Ali. Il s’est
donc fait avoir. Rappelons que deux jours avant le départ de Ben Ali,
Hillary Clinton déclarait publiquement (Reuter, AFP) : « j’espère que
l’armée tunisienne va aider Ben Ali à partir ». Une déclaration faite à
partir de Doha !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *