Tunisie-OTAN-Russsie: Les nouveaux agendas… Par Kamel Ben Younes 

Le bilan de la visite officielle du chef de la diplomatie russe, Lavrov, en Tunisie semble être « très positif ».
Il avait lui même annoncé, dans un long point de presse après son entretien acec le chef d’état Kaies Seaied à Carthage, une série de décisions commune.
Les plus importantes concernent les secteurs des céréales, des hydraucarbures, des satellites et de l’énergie nucléaire…
Cinq nouveaux satellites mixtes avec la Russie sont prévus pour 2024.
Des contrats avec des prix preferenciels seraient en cours d’études.
Parallèlement, l’ambassadeur américain à Tunis, Joe Hood, a été officiellement reçu par le ministre des affaires étrangères Nabil Ammar. Ils ont discuté de lettres entre Washington et Tunis, du dossier Palestinien et des « perspectives de coopération bilatérales ».
De nouveau, il s’agit pour la Tunisie et  » les grands décideurs  » du monde , d’ une compétition entre les » alliés « et les » amis « .
Les » alliés « de la Tunisie et la majorité des pays arabes  et africains, sont les pays de l’Otan, les G7 et leurs partenaires mondiaux et régionaux, dont l’ Inde, le Japon et les pays arabes pro américains.
Le » camps des pays amis « comprend la Russie, la Chine, de l’alliance de Shanghai, du BRICS…
Le grand défi des diplomates et politiciens en Tunisie et dans notre région est d’arriver à » un équilibre « ..
La priorité est de sévir les intérêts nationaux en diversifiant les partenaires, avec une vision pragmatique.
Mais la réalité est souvent plus compliquée.
Certaines superpuissances ne tolerent  pas facilement à leurs « pays amis » l’implication dans le processus des capitales qui appellent à la « régularisation » des rapports entre les pays du Nord et du Sud, du « Centre » et de la « periferie »..
Pourtant, les appels à « un nouveau ordre mondial » et à un « nouveau monde multilateral »se multiplient.
Les échecs des diplomates de L’OTAN en Palestine et dans le moyen orient , dans le golfe, en Europe de l’est, en Asie de Sud Est… etc sont une preuve.
Le monde devrait accélèrer les pas, afin d’encourager le mutilatralisme et mettre fin à l’unilateralisme, imposée depuis la chute du mur de Berlin en 1988, les guerres du golfe de 1991 et 2003 et  le déclenchement des « guerres par procuration » dans tout le « Grand moyen orient » et en Afrique depuis 2011…
Toutefois, il ne faut pas perdre les « repères ».
Les politiques et diplomates tunisiens devraient mettre à jour la politique étrangère du pays et ses chois de coopération internationale.
Ils doivent assurer un « nouvel équilibre » entre les nouveaux grands les partenaires », dont la Russie et la Chine, et les « alliés traditionnels « , dont les pays de l’Otan et l’ UE.
Renforcer la coopération avec de nombreux pays devrait être défendu par les diplomates et officiels à tous les niveaux.
Chaque pays a droit de servir ses intérêts d’abord…

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