Tunisie – France _ Cour de La Haye : Les nouvelles donnes géo stratégiques ? Par Kamel Ben Younes 

+ Relancer le processus multilateral de paix et de sécurité
Par Kamel Ben Younes
C’est officiel, la cour internationale de La Haye examine officiellement une plaine « très bien argumenté » présentée par la république de l’Afrique du Sud contre le gouvernement d’extrême droite de Telaviv accusé de « Génocide » en Palestine…
Des pays de l’Amérique latine des centaines d’Ong, des milliers d’avocats du monde entier s’impliquent.
La suggestion pratique de Johensbourg et ses alliés est d’annoncer un arrêt immédiat des bombardements et de « l’agression contre 2,3 millions de civils coincés dans des camps, dans une bande des dizaines de kilomètres carrés.
55 ans après l’occupation de Jérusalem, de la Cisjordanie et de Gaza, pas de stabilité.
Un nouveau gouvernement à Paris
Cette conjoncture coeincide avec la nomination d’un nouveau chef de gouvernement en France, membre permenant du conseil de sécurité de L’ONU.
Il s’agit pour la première fois d’un jeune français, dont le père est d’origine tunisienne.
Il est descendant d’une famille connue par son soutien à la paix et ses amitiés en Tunisie, dans les cercles académiques euro méditerranéens et dans les spheres pacifistes de la région.
C’est une coincidence qui pourrait être en faveur d’une implication « plus efficace » de la part de Paris et de Bruxelles en faveur de la paix et des droits nationaux, politiques et humanitaires du peuple Palestinien.
Quelques mois après l’invasion de Gaza, l’opinion publique mondiale et européenne est de plus en plus « équilibrée ».
Les appels favorables à un État Palestinien indépendant et unifié se multiplient.
Le nouveau chef du gouvernement français pourrait agir avec ses homologues en Espagne, à Bruxelles et ailleurs, afin de finir avec « l’unilateralisme » américain.
Action
Il s’avère de nouveau que le conflit Palestine Israël est celui qui implique  le plus la majorité des populations sans toute la région Euro Mediterraneannne, en Asie, en Afrique.. etc
La focalisation des médias internationaux sur la guerre de Gaza, plus que celle de l’Ukraine, le confirme..
On réclame une action « Nord Sud » favorable à la paix…
Certes les extrémist »es de tout bord  avaient avorté tous les processus qui devraient aboutir à la création d’un « état Palestinien indépendant avec Jérusalem (Est) comme capitale ‘.
Les deux patrons du processus d’ Oslo, Ishaq Rabin puis Yasser Arafat, ont été assassiné..
Le premier en 1996. Le deuxième en 2004.
Depuis le » processus multilateral « des négociations sur le sort de la Palestine et autres territoires occupés en Sirye, au Liban et en Jordanie, est paralysé.
L’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas est marginalisé.
Ses négociations avec Telaviv sont réduit à la » coordination sécuritaire « .
Les extrémistes de Telaviv, Washington et leurs alliés de l’Otan essaient de faire du » gouvernement de Ramallah  » une simple » administration sécuritaire  » chargée de jouer le rôle de » policier par procuration « .
Les leaders de L’OLP, du FATAH, du Hamas et des autres groupes Palestiniens s’abstiennent.
C’est le blocage qui engendre des confrontations sanglantes et des blocages dans toute la région presque tous les ans.
Crise politico humanitaire
Aujourd’hui, les  aspects draconiens de la crise politico humanitaire à Gaza et en Cisjordanie provoquent les défenseurs des valeurs universelles des droits des peuples et des nations.
On Afrique du Sud, en Amérique latine, dans le monde Arabo musulman, en Asie et en Europe s’eleve des voix pour dénoncer les « excès securito militaires » du gouvernement Netentahoo et les mesures rapoelants les « guerres d’épuration ethnique » et les  » régimes racistes ».
Dans cette conjoncture, les  » grands décideurs aux USA et en Grande Bretagne  soutiennent sont encore Telaviv  » sans réserves « .
Les » républicains » et les » démocrates » américains reconfirment leur « inconditionnelate » à l’égard de « la plus grande base américaine au moyen orient », selon les termes de Biden et Trump..
Comment s’en sortir ?
Suggestions pratiques
Il faudrait suggérer des plans d’action à court et à long terme aux diplomates tunisiens et à leurs partenaires mondiaux, notamment en France et dans la capitale européenne  Bruxelles :
+ A l’échelle diplomatique, il faudrait impliquer plusieurs acteurs internationaux, et encourager la relance des  » négociations multilaterales de paix et de stabilité globale ».
Les pays de l’OIC, du QUARTET, les pays du Sud de l’Europe et de l’Union Africaine e devraient participer.
+ A l’échelle médiatique:  des débats devraient être organisés afin d’expliquer au monde entier les avantages de l’instauration d’un nouveau processus de paix crédible et durable.
Ces débats devraient encourager les dialogues entre les peuples de cultures et civilisations différentes, impliqués dans des « guerres par procuration » par les mafias internationales d’armement et du commerce d’armes conventionnelles et non conventionnelles.
+ A l’échelle juridique internationale, le recours à La Haye devrait servir les intérêts des peuples et des états qui aspirent à la paix équitable et la stabilité.
Il faudrait créer immédiatement des  » groupes de suivi et de dialogue », avec une finalité constructive.
La Tunisie pourrait agir avec ses partenaires traditionnels du Maghreb, en Europe  et dans le monde arabe pour relancer l’aspect multilateral du prochain processus de paix.

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