Plusieurs appels au couvre-feu ont été lancés par certains partis politiques suite à la multiplication des actes de vandalisme dans plusieurs villes tunisiennes. Intervenant dans Houna Shems de ce lundi 15 janvier 2018, Saïda Garrache, porte-parole de la présidence de la République, est revenue sur la question. La non application d’un couvre-feu, selon elle, constitue la preuve concrète du bon fonctionnement de l’appareil sécuritaire de l’Etat.
« L’instauration d’un couvre-feu aurait constitué un message négatif, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale », a-t-elle déclaré, assurant qu’une telle mesure aurait pu affecter les investissements et les entrées touristiques.
D’autre part, et revenant sur les accusations mutuelles entre les partis politiques sur l’origine des actes de vandalisme, la porte-parole de la présidence de la République considère que les partis politiques n’accepteraient pas d’être impliqués dans de tels actes. « Rached Ghannouchi peut dire ce qu’il veut sur l’implication du Front Populaire, cela n’engage que lui. La présidence de la République est convaincue que les partis ne sont pas impliqués », a-t-elle soutenu.
Il existe, poursuit Saïda Garrache, des gens irresponsables qui voient d’un mauvais œil le travail accompli par le gouvernement, notamment en matière de lutte contre la corruption et la contrebande. Ce sont ces gens là, a-t-elle laissé entendre, qui sont derrières les actes de vandalisme.