Ridha Lénine : le système actuel est corrompu et nous avons une vision pour y mettre fin !

Ridha Chiheb Mekki, surnommé « Ridha Lénine », membre de la campagne explicative du projet du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, était l’invité ce lundi 9 décembre 2019, de Borhen Bsaies sur Attessia Tv pour la première de l’émission « Pour l’histoire ».

 

Ridha Chiheb Mekki est revenu sur le projet porté par Kaïs Saïed durant la campagne présidentielle, partant du constat que le système actuel est « corrompu » et qu’il a essuyé un « total échec ».

« Pour nous qui partageons ce constat, nous avons esquissé les contours d’une solution qui pourrait permettre de rectifier le tir et de donner réellement le pouvoir au peuple en s’appuyant sur les bases d’une vraie démocratie. Nous avons la vision d’une démocratie qui prend naissance en bas, auprès du peuple, pour ensuite monter vers le central. Dans ce nouveau système le local prend tout son sens et le pouvoir est remis entre les mains des collectivités qui pourront décider de comment ils veulent se financer, de leur propre système fiscal et désigner leurs représentants au niveau central. Ce qui fait aussi la particularité de ce système c’est la révocabilité. Un représentant qui ne fait pas bien son travail n’a pas à continuer à assurer une mission qu’il ne mène pas bien. Les électeurs ont le droit de juger du travail effectué et de décider de révoquer les élus », a-t-il expliqué.

 

« Un temps est révolu et un autre émerge. C’en est fini du temps des intermédiaires, l’heure est à la relation directe entre le peuple et la chose publique. Le pouvoir législatif actuel n’a plus de solutions à proposer. Ces députés qui mentent aux gens, qui les trahissent aussitôt élus ne sont pas la solution et ce système donne un résultat qui ne fait que bloquer et qui n’avance en rien les choses. Elire des gens pour les juger au bout de cinq ans, où est la logique ? Nous œuvrons pour un pouvoir local installé avec aussi dans ses prérogatives de légiférer. On peut faire cela sur des gouvernorats puis au niveau de districts avant de centraliser. L’Etat a besoin d’unité, nous inversons la tendance, au lieu de construire par le haut nous construisons la démocratie depuis les bases, un système où le parti vainqueur est aussi celui qui a perdu le plus de sièges est aberrant et c’est désormais admis », a ajouté Ridha Chiheb Mekki, en évoquant Ennahdha, estimant que le code électoral, le système électoral et la constitution même, sont à amender « de l’avis même de certains nahdhaouis »….

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *