Pour la fille de Joseph Blatter, il est «inconcevable» que le président de la Fifa «aille en prison»

La fille du président de la Fifa, qui fait partie de ses plus proches conseillers, défend son père dans un interview. Selon elle, ce sont les médias qui ont ruiné la réputation de son père par «haine» et «jalousie».

Chez les Blatter, on se défend en famille. Ce week-end, Corinne Blatter, la fille de, a sorti les armes lors d’une interview au tabloïd suisse Blick. Celle qui fut la conseillère numéro 1 de son père lors de sa première élection à la tête de la Fifa en 1998 a pris la parole pour dire que Sepp Blatter «n’est pas un criminel».

Cette prise de parole de Corinne Blatter intervient alors que le président de la Fifa est suspecté, par la justice suisse, d’avoir vendu en dessous des prix du marché les droits de diffusion télévisée des Mondiaux 2010 et 2014 à la Fédération des Caraïbes, en 2005.

Le 25 septembre dernier, la justice suisse a même mené une perquisition de huit heures dans les bureaux de Sepp Blatter. «J’avais peur qu’ils lui passent les menottes», a raconté Corinne Blatter au tabloïd suisse, affirmant que le travail de la justice était «discutable. Il est inconcevable pour moi qu’il aille en prison.»

Mais ceux qui sont l’objet du courroux suprême de la fille de Joseph Blatter, ce sont les médias. «Les médias ont ruiné sa réputation. Pourquoi tirent-ils tous sur lui? Qu’a-t-il subitement fait? Je ne le sais pas. Ce n’est pas seulement de la jalousie, il y a aussi de la haine», a ainsi expliqué Corinne Blatter.

S’ils restent pour le moment au stade de l’enquête, le faits repprochés à Sepp Blatter entraînent des remous dans le monde du football. Vendredi, les principaux sponsors de la Fifa, Coca-Cola et McDonald’s en tête, ont demandé une démission «immédiate» de Joseph Blatter de la présidence. Il a refusé.Après 17 ans à la tête de la Fifa, l’année 2015 devrait toutefois bien marquer la fin du règne de Sepp Blatter au sommet de la Fédération internationale de football. Alors qu’il a annoncé sa démission pour le 26 février prochain, et malgré des rumeurs sur sa possible candidature à la tête de l’institution, pour sa fille, «en aucun cas» son père ne sera encore président après cette date. «Je sais qu’il veut arrêter et il va le faire», a estimé Corinne Blatter. «Il n’a jamais fui (ses responsabilités) quand les choses se compliquent».Michel Platini, président de l’UEFA, le Prince Ali Bin Al Hussein de Jordanie et le vice-président de la confédération asiatique Chung Mong-joon ont déjà annoncé leur intention de succéder à Sepp Blatter.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *