Trois mois après les attaques du 7 octobre et le déclenchement de la nouvelle guerre Israelo Palestinienne, le conseil de sécurité de L’ONU est paralysé à cause des « Vetos » de Washington contre tous les projets de cessez le feu.
Les millions de citoyens Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem « célèbrent le jour de l’an » sous les bombes, les decombres et dans une conjoncture inédite.
Malgré toutes les déclarations du Secrétaire général de l’ONU et de ses assistants, le Génocide continue, provocant une « radicalisation » des discours des médias et des politiciens dans le monde entier.
Le fossé s’approfondie entre l’opinion publique dans tout le monde Arabo musulman et les « grands décideurs » nationaux et internationaux.
Le nouveau conflit Israelo Palestinien a provoqué, encore une fois, des nouvelles « guerres par procuration ».
Plusieurs pays se retrouvent directement impliqués.
Les opérations militaires s’étendent de Gaza à toute la Palestine, au Liban, en
Sirye, en Iraq et au Yémen…
Les risques d’extension des opérations militaires en Égypte en Jordanie, en Iran, en Turquie et au Maghreb sont nombreuses..
L’Algérie avait déclaré qu’elle prend « au sérieux » les nouvelles menaces Israëliennes.
Ankara, Beyrouth, Damas et Alger avaient officiellement mis en garde Tel Aviv après ses menaces d’organiser des opérations pour assassiner des leaders et militants des organisations Palestiniennes et libanaises dont le Hamas, le Jihad et Hizbollah et leurs alliés régionaux accusés de mener une « guerre par procuration » au profit de Tehran.
Malgré toutes les « assurances » de Washington et des leaders de Londres, Berlin et Paris, l’extension géographique des opérations armées devient une réalité.
La tension monte du Yémen au canal du Suez, du Golfe Arabo Persique a l’est de la méditerranée …
Les mouvements des portes avions americains, britanniques et français confirment l’aspect « multilateral » de la nouvelle guerre en Palestine, ainsi que des attaques contre les bases américaines en Sirye et en Iraq.
Les attaques dans la mer rouge, menés par les alliés yemenites de Tehran, ont donné une dimension internationale plus compliquée aux « guerres par procuration » qui secouent la GARErande région afro asiatique depuis des décennies.
La « nouvelle guerre » Israëlo Palestienne risque de « déraper » et de compliquer la situation mondiale dans toute la région, dans une période où des pays de L’OTAN et de l’EU sont impliqués dans une longue » guerre d’usure » avec la Russie en Ukraine.
La Chine en profite pour renforcer son rôle économique, politique et militaire mondial, au dépens de Washington et ses alliés.
Dans cette conjoncture, les risques d’instabilité et d’insécurité s’aggravent.
Comment finir avec les « malentendus historiques » qui provoquent depuis des décennies des conflits, des guerres et des pertes humaines et économiques énormes ?
Certainement, il faudrait d’autres structures de debats, de dialogues et de médiation, autres que l’actuel « Conseil de sécurité » paralysé par les « droits de Veto » des pays vainqueurs de la 2eme guerre mondiale.
Il faudrait commencer par relancer les structures « multilaterales » de l’ ONU , y compris celles du « quartet » pour le dossier du moyen orient.
Les pays du Sud, dont ceux de l’OCI, de la l’Union Africaine, de Shanghai… sont appelés à lancer des initiatives immédiatement.
Dans tous les cas, il n’aura jamais de paix et de stabilité mondiale sans une » solution politique juste » des conflits Israelo Palestinien et arabo israélien..
Toutesc les décisions de » normalisation » entre capitales arabes et Tel Aviv resteraient superficielles et sans impact sur terrain, si l’ État indépendant de Palestine n’est pas créé et si Jérusalem Est n’est pas libéré.