La seule solution pour régler la crise du secondaire est d’approuver les propositions inscrites dans les procès verbaux déjà signés entre le syndicat et le gouvernement, a déclaré, vendredi, le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Tabboubi.
Le responsable syndical s’exprimait en marge d’une conférence de la fédération générale des professeurs du corps commun et des conseillers appliqués à Hammamet.
Dans une déclaration à la TAP, il a appelé à la nécessité de doubler les primes de contrôle et de correction des professeurs et de les faire bénéficier d’une promotion exceptionnelle afin de les encourager à développer leurs compétences.
Revenant sur les déclarations du chef du gouvernement qui a préconisé le retour aux négociations concernant les augmentations salariales dans la fonction publique, Taboubi a souligné que seuls les résultats de ces négociations sont importants. Et d’expliquer “Il faut qu’ils soient à la hauteur des attentes des fonctionnaires”, a-t-il insisté.
La fédération générale de l’enseignement secondaire a annoncé, jeudi, qu’elle demeure attachée au boycott des examens en l’absence d’un accord, précisant qu’une commission administrative sectorielle se tiendra le 8 décembre pour décider des formes de protestation envisagées.
Position du ministère de l’Education et de l’Atupe
De son côté, le ministère de l’éducation a considéré que l’appel au boycott des examens du premier trimestre est une forme d’incitation des enseignants à ne pas respecter un devoir professionnel, conformément au statut, celui de passer les examens et de les corriger, soulignant que ce boycott peut aboutir à des retenues automatiques sur salaire et à des mesures disciplinaires.
L’association tunisienne des parents d’élèves (ATUPE) a pour sa part dénoncé la poursuite de l’implication des élèves dans les conflits entre le ministère de l’éducation et la fédération générale de l’enseignement secondaire.
L’association a estimé que cette situation pourrait influer négativement sur la concentration des élèves et la stabilité des établissements scolaires en général.
Elle a, en outre, appelé tous les intervenants à ouvrir un dialogue sérieux pour examiner tous les dossiers en suspens et engager une réforme effective du système éducatif pour garantir un meilleur avenir aux générations futures.