L’UTICA fustige l’acharnement judiciaire contre Hédi Djilani

Le bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), réuni ce mercredi 24 février 2016, vient de fustiger, dans un communiqué publié le jour même et signé par sa présidente actuelle Wided Bouchamaoui, les dernières évolutions dans l’affaire judicaire de l’ex-président de l’UTICA, Hédi Djilani.

Le bureau exécutif de l’UTICA a exprimé sa surprise et son étonnement face au traitement judicaire de cette affaire, sachant que la centrale patronale a fait plusieurs audits qui ont conclu à sa bonne gestion financière pendant son mandat outre le fait que le rapport financier a été soumis au congrès national de l’organisation qui l’a adopté.

Les membres du bureau ont estimé que la transgression de la décision du Congrès national est une atteinte claire contre l’indépendance de l’organisation et la souveraineté des décisions prises par ses institutions élues. Ils ont réitéré, à cette occasion, le soutien de toutes les structures de l’organisation à Hédi Djilani concernant cette affaire. Ils soulignent qu’ils sont prêts à prendre les dispositions nécessaires pour sauver les intérêts de l’organisation et défendre son indépendance.

On rappelle que le 8 février dernier, Hédi Djilani a comparu devant la Chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis. Les faits qui lui sont reprochés remontent à l’époque où il était président de l’UTICA (de 1988 à 2011). On lui reproche d’avoir continué à verser les salaires à 3 employés atteints de cancer ainsi que sa politique salariale et de rémunération des cadres de l’UTICA.

La plainte avait été déposée près du tribunal de première instance, qui a fini par s’en dessaisir pour incompétence. Le jour du verdict, elle a été transmise à la chambre criminelle. Or, au moins deux audits ont été menés sur la gestion financière de la centrale patronale du temps de Hédi Djilani, par les commissaires aux comptes de l’organisation outre deux enquêtes judiciaires diligentées sur le même sujet et qui ont toutes conclu, depuis 2013, à l’absence de toute irrégularité de gestion ou malversation financière. Pour sa part, le Congrès national du 17 janvier 2012 a donné quitus de bonne gestion à Hédi Djilani et aux différents bureaux exécutifs.

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