Les  nouvelles priorités des diplomates en Tunisie et dans la région…   Par Kamel Ben Younes 

Tunisie-Guerres d’usures au moyen orient :

Une nouvelle initiative diplomatique  s’impose..

 ++Les  nouvelles priorités des diplomates en Tunisie et dans la région…
   Par Kamel Ben Younes
La nouvelle guerre en Palestine occupée et dans son environnement est déjà dans son quatrième mois.
Quatre vingt dix pour cent des civils sont déplacés et sooufrent de la fain, la misère et d’insécurité…
Quatre pour cent de la population est touchée directement  par les bombes. Le nombre des tué, des  blessés et des « disparus » est au tour de cent mille.
Le conseil de sécurité de L’ONU est bloqué par le « droit de Veto » américain.
Les superpuissances internationales ainsi que les 54 pays du monde Arabo musulmans, membres de L’OCI, ont échoué à imposer à Tel aviv et à ses partenaires euro américains l’arrêt des bombardements et de l’invasion des forces de l’occupation israélienne  en Cisjordanie, à Jérusalem Est et dans la bande de Ghaza.
Extension des conflits
Le  conflit armée s’étend dans la région et le Pentagone participe directement aux « représailles »…
La Sirye, L’Irak, le Liban, le Yémen, l’Iran, la mer rouge et le canal de suez… se trouvent impliqués militairement dans cette nouvelle « guerre d’usure »..
La majorité des autres pays Arabo musulmans hausse le temps, sous la pression d’une opinion publique frustrée par les vidéos et image de « la guerre d’épuration ethnique » à Gaza et dans certaines villes et villages de la Cisjordanie.
Même les leaders de pays « alliés » de Washington, dont la Turquie, l’Égypte, la Jordanie et les pays du Golfe prennent une distance..
Washington et ses alliés de L’OTAN multiplient leurs interventions militaires et diplomatiques et entament un processus de « redepoiement des bases militaires ».
Leurs concurrents dans la région agissent à une vitesse supérieure, notamment l’Iran, la Russie, la Chine, l’Afrique du Sud et des pays de l’Amérique latine…
Reaction juridique
Les dirigeants de la république de l’Afrique du Sud vont plus loin.
Ils passent à l’acte, en présentant une plainte officielle devant la cour pénale internationale de Lahaye.
Des milliers d’avocats et activistes du monde entier soutient cette démarche.
Le commerce maritime international est partiellement paralysé, du Sud Est de la méditerranée à la mer rouge et le golfe du Yémen…
Dans cette conjoncture, quelles seraient les nouvelles priorités de certains pays touchés indirectement par « la guerre d’usure » au moyen orient, dont la Tunisie?
Faudrait t ‘il garder une « neutralité »?
 Ou bien il est prévisible de soutenir davantage, avec un temps plus fort, » l’ axe de la résistance » et de « l’émancipation nationale » en Palestine, au Liban, en Iraq, en Sirye et dans toute la région ?
L’occupation par Alger du siège de membre au conseil de sécurité de L’ONU pour 2024-2025, devrait t il relancer les missions des diplomates de la Tunisie, de la ligue  arabe, de l’OCI, de l’Union Africaine et du groupe des « pays non alignés »?
Certainement, la diplomatie de la Tunisie devrait jouer un rôle plus important.
Vu son bilan positif dans les missions diplomatiques régionales et internationales depuis des décennies, la Tunisie pourrait agir et utiliser ses » réseaux diplomatiques internationaux « .
Initiative tunisienne ?
Au cours des précédentes guerres et conflits dans le Golfe, au Moyen orient, en Libye, en Afrique, en Asie… etc les chefs de la diplomatie tunisienne étaient au rendez vous.
Pourquoi pas aujourd’hui ?
Une bonne nouvelle : les  dizaines de nouveaux ambassadeurs et consuls  accrédités sont  repris leurs postes.
Il n y a plus de postes vacants à la tête des ambassades tunisiennes dans le monde.
Il faudrait agir donc immédiatement.
Le chef de l’état a confirmé récemment l’engagement de la diplomatie tunisienne à côté de la Palestine occupée.
Il l ‘avait annoncé de nouveau en remettant les lettres d’ accréditation de 10 nouveaux ambassadeurs tunisiens, dont ceux nommés en France, en Italie, au Canada et au Nigeria…
Il a rappelé les mêmes principe recevant le ministre des affaires étrangères russe S. Lavrov et la nouvelle ambassadrice de France Anne Gueguen.. ainsi que dans son coup de fil avec son homologue algérien Abdelmajid Teboun.
Risques économiques et sécuritaires
La prolongation de la guerre contre le peuple Palestinien, l’extension des ooerations militaires dans plusieurs du moyen orient est une réalité..
Elle n’est plus « un risque », comme le laisse entendre Blinken, Biden et des leaders européens…
Les impacts sécuritaires, économiques et politiques seraient néfastes et très dangereuses, y compris pour les pays comme la Tunisie, assez loin géographiquement des zones de conflits armés.
L’instabilité risque de se prolonger.
La radicalisation est une menace réelle si la diplomatie ne réussit pas à faire taire les canons, les chars, les bombardiers et les missiles.
Les pertes des secteurs du tourisme, du commerce international, et des nouvelles investissements en Tunisie et dans la  région pourraient doubler les crises politiques  et économiques actuelles, avec des crises sécuritaires de dimensions multilaterales.
C’est ce qui confirme le besoin d’une action diplomatique immédiate, menée par des capitales qui maintiennent des relations avec tous les acteurs, tous les clans et toutes les capitales…dont la Tunisie.
La  diplomatie de « neutralité positive » offre à la Tunisie et ses alliés à agir et présenter des nouvelles initiatives pour une paix durable et juste…
Que le ministère des affaires étrangères prenne les choses en main…

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