les négociations sur la Syrie se poursuivent à Vienne

Le 30 octobre, les représentants de 19 pays sont à Vienne pour essayer de trouver une solution politique à la crise syrienne alors qu’ils n’étaient que quatre, la Russie, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et la Turquie, le 23 octobre dernier.

  • Il sera difficile de faire des progrès dans ces négociations sur la Syrie, estime le secrétaire d’Etat américain John Kerry. «Je l’espère. Mais on ne peut pas appeler cela de l’optimisme», a-t-il déclaré à Vienne.

    .11h22 CET

    Le Qatar a exclu le déploiement de troupes terrestres en Syrie, a fait savoir le ministère qatari des Affaires étrangères. «Nous ne nous posons même pas la question, si nos soldats marchent sur le sol syrien. Ils [les Syriens] peuvent libérer leurs pays eux-mêmes. Ce dont ils ont besoin, c’est d’un soutien financier», a déclaré le chef de la diplomatie qatarie, Khaled Ben Mohamed Al-Atiya.

  • Moscou se prononce pour que les Kurdes soient impliqués dans les négociations. «Nous estimons que les représentants de différents partis et organisations kurdes doivent obligatoirement prendre part aux pourparlers sur la Syrie», a déclaré le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov. Il a en outre indiqué que cette question n’avait pas été abordée, le 29 octobre, lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays membres du quartette.

  • «Hier, lors de la rencontre du quartette, la Russie a donné sa liste avec les noms de presque tous les groupes de l’opposition, avec qui nous sommes en contact, qui pourraient être invités aux rencontres sur la Syrie. Les Saoudiens nous ont donné leur liste, les Américains promettent toujours», a déclaré le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov. Pour rappel, le quartet est composé de la Russie, des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite et de la Turquie.

  • Les délégations diplomatiques de la Russie, des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite, de la Turquie, de l’Iran, de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Jordanie, de l’Allemagne, de la France, de l’Egypte, de l’Italie, de la Grande-Bretagne, de l’Irak et du Liban ont entamé leurs discussions dans la capitale autrichienne. L’envoyé spécial sur la Syrie du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, et la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, prennent également part à cette rencontre.

    Le but de cette rencontre est de rédiger un plan qui mettra un terme à la guerre civile que connaît le pays depuis quatre ans, ouvrira la voie à un processus de transition politique tout en permettant d’unifier les efforts de toutes les parties intéressées pour lutter contre Daesh et les autres groupes terroristes qui sont actifs dans le pays.

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