À bord du porte-avions américain USS Gerald Ford
Les bases et forces militaires étrangères sont réparties dans tout le Moyen-Orient, et les États-Unis arrivent en tête de liste, selon les données.
Entre 40 000 et 60 000 soldats américains sont déployés dans le cadre du Commandement central américain, répartis dans 21 pays, de l’Egypte à l’ouest au Kazakhstan au nord-est, à des fins d’entraînement, de conseil et de desserte des bases américaines, selon sur le site Stripes de l’armée américaine.
Les États-Unis maintiennent une forte présence au Moyen-Orient depuis la création de la Cinquième Flotte. Elle dispose souvent de deux porte-avions, avec ses groupements tactiques, et ils sont équipés de milliers de personnes.
Les données de l’Agence France-Presse indiquent la présence de 18 navires, dont le porte-avions de classe Nimitz USS Harry Truman, et de trois destroyers lance-missiles : l’USS Lassen, l’USS Farragut et l’USS Forest Sherman. croiseur lance-missiles USS Normandy.
Déploiement américain au Moyen-Orient
Déploiement américain au Moyen-Orient
Suite au déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël en octobre dernier, les États-Unis ont annoncé l’envoi des porte-avions « USS Gerald Ford » et « USS Eisenhower » et de leurs navires de soutien, ainsi que d’environ 2 000 marines, ainsi que de batteries « THAAD ». et des batteries supplémentaires du système « Patriot ».
Le Pentagone a également commandé des avions de combat supplémentaires pour soutenir les escadrons A-10, F-15 et F-16 basés au Moyen-Orient.
La plus grande base américaine au Moyen-Orient se trouve au Qatar. À Bahreïn se trouve le quartier général de la Cinquième Flotte, qui se compose de groupements tactiques de porte-avions et de sous-marins, de forces amphibies stationnées en permanence, de forces de déminage et de forces de surveillance navale, selon le Washington Post.
La base aérienne de Sheikh Issa, au sud de Manama, accueille des avions militaires américains, notamment des avions de surveillance F-16, F/A-18 et P-3, selon Chatham House, une institution de recherche.
Dans le cadre de la coopération en matière de défense avec le Koweït à la suite de l’opération Tempête du désert en 1991, des soldats américains ont été déployés sur des sites dont le plus important était la base aérienne d’Ali Al Salem. Les États-Unis y maintiennent environ 10 000 soldats américains dans leurs bases, dont environ 1 400 en permanence, le reste constituant une force temporaire répartie dans les zones de conflit de la région, et ce nombre augmente ou diminue en fonction des changements et des risques, selon le Gulf Center. pour les études et la recherche au Koweït.
Au Qatar, le quartier général des forces américaines a été transféré après avoir quitté l’Arabie saoudite en 2003, vers la base aérienne d’Al Udeid, au sud-ouest de Doha. La base est aujourd’hui la plus grande installation militaire américaine au Moyen-Orient.
C’est là que se trouve le Joint Air Operations Center, chargé de coordonner les forces aériennes américaines et leurs alliés dans tout le Moyen-Orient, notamment dans l’espace aérien au-dessus de l’Irak, de la Syrie et de l’Afghanistan.
Après l’invasion de vastes zones d’Irak et de Syrie par l’EI en 2014, les États-Unis ont déployé des forces dans les deux pays dans le but de former et de conseiller les forces partenaires locales. Actuellement, il y a environ 2 500 soldats en Irak et 900 autres en Syrie.
En Egypte, les soldats américains représentent la majorité des membres de la mission multinationale d’observation supervisant la mise en œuvre des accords de Camp David.
En Israël, des soldats américains sont déployés sur la base aérienne de Mashabim, dans le désert du Néguev, pour soutenir le système de défense antimissile « Iron Dome », selon le « Times of Israel ».
La plupart des forces américaines en Jordanie sont stationnées sur la base aérienne du roi Faisal à Al-Jafr.
L’Arabie saoudite a mis fin à la présence de bases militaires sur son territoire en 2003, même si un nombre limité de soldats sont restés dans le cadre de tâches de formation et de coopération militaire entre les deux pays.
Aux Émirats arabes unis, la base aérienne d’Al Dhafra est l’une des installations militaires les plus importantes de la région, et les États-Unis y maintiennent une présence militaire depuis plus d’un quart de siècle.
La base aérienne turque d’Incirlik, proche de nombreux points chauds potentiels dans le monde, est une base importante pour les États-Unis et l’OTAN, fournissant une réponse rapide aux événements.
autres pays
En 2018, elle a ouvert à Juffair, Bahreïn, la première base britannique permanente au Moyen-Orient depuis 4 décennies. Il accueille environ 500 membres de la marine britannique, dont des marins, des soldats et des pilotes.
Selon l’Anatolie, une base militaire turque a été établie au Qatar et des forces terrestres turques y ont été déployées, dans le cadre d’un accord de coopération militaire signé par les deux pays le 19 décembre 2014. L’accord prévoit la possibilité d’échanger le déploiement de forces militaires conjointes. forces entre les deux pays si le besoin s’en fait sentir, et mener des manœuvres militaires conjointes.
La France a déployé des forces en Irak dans le cadre de la coalition internationale pour lutter contre l’EI en Irak et en Syrie dans le cadre de l’opération Inherent Resolve, une opération menée par les États-Unis.
Les soldats français entraînent les forces de sécurité irakiennes pour vaincre l’Etat islamique, et les avions de combat Mirage mènent des frappes aériennes en Irak et en Syrie.
Aux Émirats, le commandement naval français pour l’océan Indien est stationné à Abou Dhabi et la France dispose de trois bases : la base aérienne d’Al Dhafra, la base navale du port de Zayed et la base terrestre de la ville militaire de Zayed. La France utilise ces bases pour soutenir ses missions de lutte contre l’EI, selon l’Institut américain de recherche sur la politique étrangère.
Présence russe
Moscou est intervenue fortement au Moyen-Orient pour sauver le régime de Bachar al-Assad depuis 2015, et la Russie représente désormais la plus grande force militaire en Syrie, et la présence russe est concentrée dans deux bases : la base aérienne de Hmeimim située à Lattaquié et la base aérienne de Tartous. Base navale, cette dernière étant la seule russe en Méditerranée, selon des informations, un précédent pour le site Al-Hurra.
La Russie a déployé des mercenaires « Wagner » dans des régions du Moyen-Orient, notamment en Libye, au Soudan et en Syrie. Le groupe Wagner a commencé son travail au Soudan en 2017, fournissant une formation militaire aux services de renseignement, aux forces spéciales et aux forces de soutien rapide, selon des responsables soudanais et des documents partagés avec Associated Press.
Des informations font état d’un accord entre la Russie et le Soudan visant à établir une base d’approvisionnement et de maintenance.