La Suisse regrette «le choc» qu’a pu causer son chasseur aux passagers d’un vol civil russe

La Suisse a exprimé son regret concernant le «choc» causé par l’avion de combat helvétique qui s’est approché d’un avion civil russe dans lequel se trouvait le président de la Douma mais explique qu’il s’agissait d’une procédure «normale».

«On regrette que certaines personnes aient pu être traumatisées ou choquées par la vision de l’avion», a confié à RT France Jean-Marc Crevoisier, chef d’information du Département fédéral des Affaires étrangères. Reste que le porte-parole a indiqué qu’il s’agissait d’une procédure tout à fait normale et que des explications avaient été fournies à Moscou.

«Ce sont des procédures normales, de contrôle aérien… Il y un avion simplement accompagné pour quelques secondes par un autre avion. On a expliqué ça tranquillement aux Russes, et puis je crois que les Russes ont compris», a expliqué le représentant du ministère suisse des Affaires étrangères pour qui cette affaire est dorénavant «réglée».Ce commentaire intervient après que le ministère suisse des Affaires étrangères a déclaré qu’il n’y avait pas «proximité dangereuse» entre les deux avions. Le ministère russe des Affaires étrangères a, pour sa part appelé Berne à «s’abstenir de tels incidents risqués et à ne pas remettre en question la réputation du pays».

Cet incident s’est produit lundi lorsqu’un avion civil russe transportant une délégation parlementaire a été approché par un avion de combat suisse.

 

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