En chiffres : Etre jeune en Tunisie ça veut dire quoi ?

Les Principaux résultats du sondage exclusif SIGMA-KAS Etre jeuneen Tunisie entre aujourd’hui et demain sont publiés.

Evaluation de la situation actuelle et moral des jeunes tunisiens
70% des jeunes tunisiens jugent que la Tunisie est sur la mauvaise voie

76% des interviewés jugent que la situation des jeunes tunisiens est beaucoup plus difficile qu’auparavant

49% des jeunes rencontrent beaucoup de difficultés dans leur vie quotidienne

24% des jeunes sont très insatisfaits par rapport à leurs conditions de vie

32% des jeunes ont une image très négative sur leur génération

60% des interviewés sont très fiers d’être des jeunes tunisiens

44% des jeunes déclarent qu’ils ne prennent pas du tout les personnalités publiques comme modèle

79% des jeunes déclarent qu’ils prennent beaucoup leurs parents comme modèle dans la vie

Les jeunes et la société Tunisienne
39% des jeunes sont très optimistes par rapport à leur avenir

36% des interviewés sont très pessimistes par rapport à l’avenir des jeunes tunisiens

68% des jeunes se sentent le mieux représentés par leurs familles et entourage proche contre seulement 3% qui pensent que les partis politiques les représentent le mieux

31% des jeunes pensent que la société Tunisienne ne les comprend pas du tout

Perception des défauts de la société Tunisienne par les jeunes :

· L’argent y tient une grande place 82%

· Discriminante 68%

· Individualiste 71%

65% des jeunes sont tout à fait d’accord qu’ils représentent l’espoir pour l’avenir

63% des jeunes sont tout à fait d’accord qu’ils sont en danger

Les principales préoccupations des jeunes
· L’emploi : 68%

· La famille : 31%

· L’accès à la propriété d’un logement : 16%

Les jeunes, l’argent et la précarité
Les ressources financières des jeunes :

· Argent de poche reçus des parents ou un membre de la famille : 50%

· Un travail temps complet : 36%

· Un travail à mi-temps : 12%

32% des jeunes jugent que leurs ressources financières ne sont pas du tout suffisantes

87% des jeunes tunisiens pensent qu’il est très difficile d’accéder à la propriété d’un logement

50% des jeunes tunisiens pensent qu’il est très difficile d’acheter une voiture

Les jeunes, l’accès à l’emploi et la vie professionnelle
55% des jeunes perçoivent que le travail est plutôt une contrainte pour subvenir à ses besoins contre

18% qui pensent qu’il est un moyen pour les individus de s’épanouir dans la vie

73% des jeunes jugent que l’accès à l’emploi est beaucoup plus difficile qu’auparavant

59% des jeunes sont d’accord que leurs études leur ont bien préparé à la vie professionnelle (dont 38% sont tout à fait d’accord) contre 41% qui pensent le contraire.

86% des jeunes sont d’accord que les diplômes ne suffisent pas pour avoir un emploi dont 66% en sont tout à fait d’accord, contre 14% qui pensent le contraire.

Les raisons de réussite dans la vie professionnelle selon les jeunes tunisiens :

· Avoir des relations publiques : 20%

· Avoir le goût du travail : 19%

· Avoir des diplômes : 19%

Les principaux freins à l’accès à l’emploi selon les jeunes tunisiens :

· Le favoritisme : 30%

· Le manque d’expérience professionnelle 20%

55% des jeunes pensent sérieusement à créer leurs propres projets

40% des jeunes pensent que l’Etat ne soutient pas du tout l’entrepreneuriat des jeunes en Tunisie

Les jeunes et l’émigration
47% des jeunes tunisiens déclarent avoir l’intention de quitter la Tunisie dont 75% d’eux veulent émigrer pour trouver un emploi et 16% pour terminer leurs études mais

76% de ceux qui ont l’intention de quitter le pays déclarent qu’ils y reviendraient certainement.

Les jeunes et la politique
65% des jeunes ne s’intéressent pas à la chose politique dont 47% ne s’y intéressent pas du tout

70% des jeunes ne sont pas du tout prêts de s’engager dans la vie politique

82% des jeunes pensent que les politiciens ne s’intéressent pas à leurs préoccupations dont 57% déclarent qu’ils ne s’y intéressent pas du tout.

43% des jeunes pensent que leurs préoccupations ne sont pas exprimées dans les débats publics dont 23% d’eux jugent que leurs préoccupations ne sont pas du tout exprimées dans le débat public

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