Un tribunal égyptien a condamné, lundi, quatre personnes à la peine capitale pour « actes de violence », commis en 2015, à l’ouest du Caire, selon des sources judiciaires.
« Le tribunal pénal de Gizeh a condamné aujourd’hui 4 accusés (2 par contumace et 2 en comparution), après avoir été reconnus coupables de tentative d’assassinat contre un juge et d’avoir rejoint une cellule terroriste dans le gouvernorat de Gizeh », a déclaré la source aux médias.
Selon la même source, le tribunal a également condamné 12 accusés (par contumace) à la réclusion à perpétuité (25 ans) et 14 accusés (en comparution) à 15 ans d’emprisonnement, dans la même affaire connue sous le nom de « cellule Awsim ».
Le tribunal avait, en janvier dernier, renvoyé quatre accusés devant le Mufti pour avis juridique sur leur exécution, l’audience d’aujourd’hui avait alors été fixée pour rendre un verdict dans l’affaire.
Les 30 prévenus (16 en comparution et 14 par contumace), sont accusés d’avoir géré une « cellule terroriste », d’avoir tenté d’assassiner un juge (Fathi al-Bayoumi) et d’avoir attaqué des biens publics et privés, en plus de la possession d’armes et de munitions.
Le ministère public égyptien avait renvoyé les accusés, en septembre 2015, devant le tribunal pénal, la première audience du procès s’était tenue en octobre de la même année.
Selon la loi égyptienne, le jugement en première instance, pour les accusés en comparution, est susceptible de recours devant la Cour de cassation (la plus haute juridiction d’appel du pays), dans les 60 jours de la publication du verdict.
Dans le cas des accusés par contumace, ils sont rejugés, après leur arrestation ou après s’être rendus à la police, devant le même tribunal qui a rendu la sentence d’aujourd’hui, les accusés n’ayant dans ce cas qu’un seul recours, devant la Cour de cassation, pour faire appel de leurs jugements.