Après avoir essuyé des tirs d’arme automatique à la frontière entre la Turquie et la Syrie, l’équipe de RT est rentrée aux locaux de la chaîne à Moscou. Ils continueront à recevoir une aide médicale suite aux blessures reçues sur le terrain.
«Alors que nous roulions en direction de Dagmachlia, nous nous sommes retrouvés sous des tirs d’obus. La montagne était entièrement sous les tirs», a raconté le journaliste de RT Arabic Sargon Hadaya, qui a été blessé en Syrie, avec son collègue de RT International Roman Kossarev. Si leurs blessures n’ont été que superficielles, les deux correspondants estiment avoir eu de la chance, et remercient les militaires syriens.
«Les Syriens nous ont dit : nous périrons nous-mêmes mais nous vous aiderons à en sortir», a avoué Roman Kossarev, immédiatement après son retour à Moscou. «Je les remercie pour avoir tout fait pour ne pas rester là-bas».
«Nos collègues des autres pays portent les mêmes gilets pare-balles et les mêmes casques avec l’inscription «Press», et ils seront eux aussi visé s’ils se retrouvent sur la ligne de front», a raconté Roman.
«Pourtant, certains journalistes et médias se retrouvent du côté opposé du front, en présentant les terroristes qui figurent sur toutes les listes y compris celles de l’ONU comme des soldats de la liberté», a regretté son collègue Sargon Hadaya.