Conçu pour empêcher l'eau souterraine contaminée de pénétrer dans la mer et achevé le mois dernier, le mur de protection de 780 mètres construit à la centrale de Fukushima est déjà «légèrement penché», selon son exploitant TEPCO. Le groupe d'inspection de Tokyo Electric Power Company a découvert que la pression de l'écoulement des eaux souterraines avait fait basculer le mur de 20cm vers la mer, a annoncé la radio japonaise NHK World. L'entreprise exploitante de la centrale, TEPCO, reste cependant optimiste et a déclaré que la légère inclinaison n'affecterait pas la capacité de la paroi à bloquer les eaux radioactives. Le mur est actuellement en train d'être renforcé à l'aide de pilliers en acier. Lire aussi La centrale nucléaire de Fukushima a été le théâtre d'un accident industriel et nucléaire en 2011.À Fukushima, 850 tonnes d'eau «décontaminée» jetées à l'océan l'inspection du complexe effectuée en octobre dernier a également découvert des fissures le long du mur. Les fonctionnaires ont mis en cause une hausse du niveau de l'eau souterraine. les réparations sont en cours afin d'assurer que la pluie n'augmentera pas encore plus le niveau des eaux souterraines. Le mur protecteur de 780 mètres de long de la centrale nucléaire de Fukushima a été construit pour empêcher l'écoulement de l'eau contaminée dans la mer de 400 tonnes à 10 tonnes par jour. La barrière «imperméable» possède une section souterraine qui atteint 30 mètres de profondeur. Les responsables de TEPCO ont affirmé qu'une telle structure devrait permettre de réduire la quantité de césium et de strontium qui se jettent dans la mer à 1/40e des niveaux radioactifs précédents, tandis que les niveaux de tritium devraient être réduites à 1/15e. Lire aussi : TEPCO a retiré une machine de 20 tonnes du bassin combustible de la centrale de Fukushima Le 11 Mars 2011, un séisme de magnitude 9 a provoqué un tsunami qui a frappé la centrale de Fukushima. La catastrophe a causé une importante crise nucléaire. Jusqu'à présent, près de 45 000 travailleurs ont été impliqués dans un effort de nettoyage et de démantèlement qui devrait coûter des milliards de dollars et prendre au moins 40 ans.

Après avoir essuyé des tirs d’arme automatique à la frontière entre la Turquie et la Syrie, l’équipe de RT est rentrée aux locaux de la chaîne à Moscou. Ils continueront à recevoir une aide médicale suite aux blessures reçues sur le terrain.

«Alors que nous roulions en direction de Dagmachlia, nous nous sommes retrouvés sous des tirs d’obus. La montagne était entièrement sous les tirs», a raconté le journaliste de RT Arabic Sargon Hadaya, qui a été blessé en Syrie, avec son collègue de RT International Roman Kossarev. Si leurs blessures n’ont été que superficielles, les deux correspondants estiment avoir eu de la chance, et remercient les militaires syriens.

«Les Syriens nous ont dit : nous périrons nous-mêmes mais nous vous aiderons à en sortir», a avoué Roman Kossarev, immédiatement après son retour à Moscou. «Je les remercie pour avoir tout fait pour ne pas rester là-bas».

Les membres de l’équipe composée du correspondant de RT Roman Kossarev, son collègue de RT Arabic, et un opérateur ont tous reçus des blessures de différents niveaux de gravité. Le correspondant de RT Roman Kossarev a subi une commotion cérébrale, alors que son collègue de RT en Arabe a été blessée par des éclats d’obus au dos et à la jambe. Quant à l’opérateur, il a également reçu un éclat au bras. Ils doivent encore subir un long traitement médical pour se rétablir complètement, mais même après ça, ils ne sont pas sûrs de pouvoir revenir en Syrie.
«Nous ne pourrons tout simplement pas faire notre travail à 100%, parce que nos portraits ont été publiés sur tous les sites terroristes. Ils ont mis notre tête à prix, une menace pèse sur nos vies, c’est pourquoi le chemin vers la Syrie nous est probablement fermé», a expliqué Roman Kossarev.
Cependant, ces deux journalistes ne sont pas les seuls à être en danger. 17 journalistes se trouvaient dans le même convoi que les correspondants de RT, ont raconté ces derniers.

«Nos collègues des autres pays portent les mêmes gilets pare-balles et les mêmes casques avec l’inscription «Press», et ils seront eux aussi visé s’ils se retrouvent sur la ligne de front», a raconté Roman.

«Pourtant, certains journalistes et médias se retrouvent du côté opposé du front, en présentant les terroristes qui figurent sur toutes les listes y compris celles de l’ONU comme des soldats de la liberté», a regretté son collègue Sargon Hadaya.

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