Une femme de ménage indienne, sous-alimentée, s’est fait couper le bras par son employeur saoudien alors qu’elle tentait de s’enfuir. De l’autre côté, le pays, soucieux de son image, se paye les services d’agences en relations publiques.
«Cette situation est inacceptable. Nous sommes très perturbé sur la manière brutale dont la dame indienne a été traitée en Arabie Saoudite», a tweeté le ministre indien des Affaires étrangères, Sushma Swaraj.
Une publicité désastreuse, à un moment où le Royaume tente justement de redorer son image dans le monde entier.
Pour ce faire, Riyad se serait attachée les services des plus grandes agences de relations publiques dans le monde, détaille The Intercept, telles que Eldeman ou Podesta. Des firmes influentes, qui comptent parmi leurs employés des anciens responsables gouvernementaux américains comme Saxby Chambliss ou George Mitchel, deux ex-senateurs. Une opération de (re-)conquête menée par l’Arabie Saoudite qui passe également par le financement de groupes politiques influents aux Etats-Unis, explique The Intercept, de groupes de réflexion, d’universités et de fondations à but non lucratif… comme celle d’Hillary Clinton.
Le pays, qui a pris la direction du panel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, semble aujourd’hui embarrassé par le tollé international que suscitent ses frappes meurtrières au Yémen, mais aussi par le sort réservé au jeune blogueur chiite, fils d’un opposant au régime saoudien, condamné à être crucifié et décapité.
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