Aucun expert en affaires internationales qui suit depuis 75 ans les dossiers du conflit palestino-israélien et arabo-israélien ne conteste le fait que Washington et ses alliés en Europe occidentale sont ceux qui contrôlent pas moins de 90 pour cent des cartes du jeu tout au long du jeu. le Levant arabe, notamment dans les territoires occupés…
Depuis l’explosion du « déluge d’Al-Aqsa » et le début des bombardements israéliens sur la bande palestinienne de Gaza par voie aérienne, maritime et terrestre, les porte-avions et sous-marins américains et européens se sont déplacés vers les côtes de la Palestine occupée.
La Maison Blanche et le Pentagone ont confirmé à plusieurs reprises que les forces armées américaines et occidentales participent à la guerre directement et via des satellites et à travers des milliers de militaires possédant la double nationalité israélo-américaine ou israélo-européenne…
Des sources israéliennes, américaines, britanniques, françaises et sécuritaires ont révélé que parmi ces personnes se trouvaient ceux qui avaient auparavant participé aux guerres en Irak, en Afghanistan, en Syrie, dans le Golfe et en Afrique…
Parmi les déclarations « courageuses » faites récemment par l’actuel président américain Joe Biden et par l’ancien président Donald Trump et un certain nombre de leurs concurrents dans la prochaine course à la Maison Blanche figurent peut-être les suivantes :
+Tout d’abord, en annonçant clairement qu’ils considèrent Israël comme « la base américaine la plus importante » et « le plus grand allié sécuritaire, militaire et économique »… ce qui explique leur soutien continu avec des missiles, des bombes et des armes meurtrières malgré la destruction globale qui a frappé les villes. de la bande de Gaza, du nord au sud… y compris la ville frontalière de Rafah. Avec l’Egypte…
+ Deuxièmement : en admettant qu’ils ont donné le feu vert aux autorités d’occupation pour bombarder des dizaines de milliers de civils et détruire 80 pour cent des maisons de plus de deux millions de citoyens palestiniens à Gaza, ainsi que les hôpitaux, les écoles, les centres des Nations Unies, les Croix-Rouge, Croissant-Rouge, mosquées, églises, boulangeries et magasins de commerce et de services… sous le slogan « Tuer les terroristes affiliés aux mouvements Hamas et Jihad…
Cette même « étiquette » a été utilisée par les forces d’occupation britanniques et les milices armées juives extrémistes il y a plus de 80 ans pour désigner tous les dirigeants de la résistance palestinienne depuis la « Grande Révolte arabe » entre 1935 et 1938, puis après la fondation du mouvement Fatah. et l’Organisation de libération de la Palestine en 1964. 1965
.. jusqu’au reste des factions de gauche et islamiques avant et après l’occupation de Beyrouth et du sud du Liban en 1982.
+ Troisièmement : Biden, son secrétaire d’État, Blinken, les « démocrates », et Donald Trump et son équipe de « républicains » rivalisaient… de démonstration de leur loyauté envers la minorité juive dans le monde, et en particulier envers les « sionistes ». projet »… qui reflète une compétition pour obtenir le soutien des lobbies médiatiques et financiers et des entreprises qui fabriquent et vendent des armes à l’occasion des élections américaines prévues à l’automne prochain…
Mais le moment n’est-il pas venu qu’une décision claire soit prise à Washington, Bruxelles, Londres, Berlin et Paris obligeant Tel Aviv à mettre fin à la guerre dévastatrice en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem occupée ?
N’est-il pas dans l’intérêt des décideurs internationaux en général, et en Amérique et en Europe en particulier, de donner des ordres clairs au gouvernement d’occupation d’arrêter immédiatement la guerre et de renvoyer Netanyahu et ceux impliqués dans le meurtre de dizaines de milliers de civils ? et le déplacement de deux millions de personnes devant les tribunaux, aux côtés du ministre de la « Culture » qui a menacé d’utiliser la bombe nucléaire et du ministre de la Sécurité qui a armé des dizaines de milliers de « colons » et leur a permis de tuer des agriculteurs, des enfants et des femmes sans procès ? !!!
Qu’attendent les politiciens européens, américains et des Nations Unies après les déclarations de Netanyahu dans lesquelles il a « finalement » exclu le scénario consistant à autoriser la création d’un État palestinien indépendant ?!!
On a dit dans le passé : la diplomatie est la dernière étape après la guerre…
Il n’y a pas d’alternative aux dialogues, aux négociations et aux solutions politiques, quelle que soit la durée des guerres.
Mais le temps presse.
Il pourrait devenir difficile un jour de contrôler des crises complexes qui sont suivies par le monde entier, de l’Indonésie à l’Amérique et à l’ensemble du monde arabo-islamique… et de l’Europe du Nord à la République d’Afrique du Sud.
Dans tous les cas, de nouvelles haines émergeront et l’extrémisme et le terrorisme se répandront à travers le monde…
Quand Washington annoncera-t-il la cessation de la guerre alors que tout le monde sait qu’il est le principal contrôleur des gouvernements d’Israël et de ses alliés ?!!!
Quand tous les gouvernements arabes, islamiques et européens se rendront-ils compte que l’avenir de leur sécurité et de leur stabilité dépend de la résolution des injustices auxquelles le peuple palestinien est exposé depuis des décennies, notamment l’occupation… ?
Que l’intervention soit immédiate et efficace… Comme nous, le président George H.W. Bush, le président Clinton, puis le président Barack Obama ont déjà fait pression sur les faucons de Tel-Aviv et les ont forcés à accepter des solutions politiques auxquelles ils s’opposaient depuis longtemps ?! !!