35 ans après la création de l’Union du Maghreb : De nouvelles politiques économiques, sécuritaires et étrangères sont nécessaires… Par Kamal Ben Younes


Parvenir à un équilibre entre les « voies nationales » et consacrer « l’intersection des intérêts » entre les pays du Maghreb ouvrira des horizons sociaux, professionnels et sociaux à des millions de jeunes, de chômeurs, de pauvres et de marginalisés, que les « modèles de développement traditionnels » de Les États nationaux ont été incapables d’absorber et de bénéficier de leurs capacités et talents.

Cela contribuera à contrôler les phénomènes sociaux qui se sont répandus dans la région, notamment la désintégration sociale et familiale, les taux élevés de toxicomanie, le flânage, la déviance, la violence, l’extrémisme, le suicide et le divorce. etc.

+ Troisièmement, le niveau de sécurité :

En effet, l’activation du projet maghrébin réduira le fardeau sécuritaire des cinq États nationaux à l’intérieur et à l’extérieur et contribuera à s’attaquer aux causes profondes des phénomènes d’extrémisme, de terrorisme, de criminalité organisée, de terrorisme et de migration irrégulière.

Dans tous les cas, il n’y a pas d’alternative au développement de la coordination sécuritaire car la sécurité de la région relève de la responsabilité de ses gouvernements et de ses peuples, et non des partenaires étrangers…

+ Quatrièmement, le niveau militaire et stratégique :

L’activation du projet maghrébin ouvre la voie à l’apaisement des tensions bilatérales et régionales, conduisant à une réduction des dépenses militaires (qui ont dépassé des centaines de milliers de milliards), à contenir les conflits, puis à investir un pourcentage des budgets d’armement actuels dans des projets conjoints maghrébins, régionaux et locaux. programmes et projets de développement.

+ Cinquièmement, aux niveaux politique et diplomatique :

Le projet maghrébin et l’activation d’un niveau minimum d’intersection des intérêts maghrébins contribuent à relancer les mécanismes d’action politique et diplomatique commune et de négociation collective au sein des blocs régionaux.

Dans le même temps, il faut reconnaître que, quel que soit le degré de convergence des intérêts et des positions communes au Maghreb, les agendas nationaux et les voies de chaque pays en fonction de ses propres priorités resteront en place.

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