Sommet de la francophonie de Jerba : Le pragmatisme attendu.. pour « une neutralité positive » ..Par Kamel Ben Younes

 

++ Un nouveau ordre mondial s’impose

C’est confirmé. Le sommet des chefs d’état et du gouvernement des etats francophones aura lieu le 19 et 20 novembre à Jerba, au sud de la Tunisie.
Les grands « leaders » européens, africains et mondiaux de la francophonie seront au rendez-vous, y compris le président français , le chef du gouvernement canadien et le président sénégalais président en exercise de l’Union Africaine ..
Des leaders et ministres représentant des pays arabes ou anglo-saxons vont assister également, en tant qu’observateurs…
Beaucoup de pays seront représentés par plusieurs delegations : des parlementaires, des représentants des gouvernement et de la société civile, des hommes d’affaires ainsi que des intellectuels indépendants…
La conjoncture nationale et internationale va priver la Tunisie d’organiser un grand « festival culturel et politique à 8 000 participants  » en marge du Sommet des chefs d’états.
Cependant, certains  » conflits » entre Carthage et les « patrons » de la « Francophonie mondiale » ont été partiellement réglé après le référendum du 25 juillet et le lancement du processus des élections du 17 décembre, malgré les réserves et des campagnes médiatiques occidentales contre le processus politique d’après 25 juillet 2021…
Il est clair que « les grands décideurs » en France, en Europe, au Canada et aux États-Unis ont changé de « stratégie » et de « tactiques » en vers la Tunisie et son gouvernement .
Au lieu de « boycotter » le processus et le gouvernement de Kaies Seaied, ils ont décidé de collaborer avec lui et de  » l’accompagner « , tout en  » l’encourageant  » à un retour rapide à un « processus démocratique et parlementaire inclusif » et au dialogue national…
Cette évolution est très importante.
Il est dans l’intérêt de Carthage, de la Casbah, de la société cuvile et de l’opposition de comprendre le message…
Le pragmatisme s’impose à tous les acteurs.
Les difficultés économiques, sociales et politiques de la Tunisie ne cessent d’augmenter.
Les impacts négatifs du Corona, de la guerre en Ukraine et en Europe et de la hausse des prix des hydraucarbures risquent d’ aggraver les risques d’explosion socio sécuritaire en Tunisie, dans les pays du Sud de la méditerranée et dans toute la région Euro Med.
Dans cette conjoncture, la diplomatie _ aussi bien gouvernementale, économique et « parallèle »_est appelée à jouer un rôle décisif.
Il faudrait d’abord agir ensemble pour atteindre les objectifs nationaux et servir les priorités du pays, y compris la relance de la coopération, l’amélioration des investissements mixtes et la libéralisation des mouvements des personnes, des marchandises et des capitaux dans les 2 sens…
Malgré certains « malentendus », les visites de leaders et de « grands décideurs » français, européens, canadiens et africains pourraient ouvrir des perspectives à la Tunisie en général, au Sud du pays en particulier.. y compris en ce qui concerne la résolution de la « crise en Libye » et des conflits entre le Maroc et l’Algérie…
Il ne faut surtout pas rater cette occasion,pour servir « l’intérêt national » du pays et de la region
C’est une opportunité pour défendre une « neutralité positive » dans les conflits régionaux et internationaux, dans cette période de « reconstruction de l’ordre mondial » et de la  » régulation des rapports entre les grands pays de l’ouest et dd l’OTAN..
Les décisions du sommet arabe d’Alger pourraient être » une carte de négociation  » aussi bien pour les diplomates et responsables tunisiens que pour leurs voisins maghrébins et euro méditerranéens…
Bon courage…

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