Libya’s Decade of Conflict and Division Leads to Perilous Disaster

Voici les principaux points et conclusions que je retire de cet article sur la situation en Libye :

CORRECTION / This handout picture provided by the office of Libya’s Benghazi-based interim prime minister on September 11, 2023 shows a view of destroyed vehicles and damaged buildings in the eastern city of Derna, about 290 kilometres east of Benghazi, in the wake of the Mediterranean storm « Daniel ». At least 150 people were killed when freak floods hit eastern Libya, officials said on September 11, after the storm’s torrential rains battered Turkey, Bulgaria, and Greece. – === RESTRICTED TO EDITORIAL USE – MANDATORY CREDIT « AFP PHOTO / HO /MEDIA OFFICE OF LIBYAN PRIME MINISTER (BENGHAZI) » – NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS – DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ===
(Photo by THE PRESS OFFICE OF LIBYAN PRIME MINISTER / AFP) / === RESTRICTED TO EDITORIAL USE – MANDATORY CREDIT « AFP PHOTO / HO /MEDIA OFFICE OF LIBYAN PRIME MINISTER (BENGHAZI) » – NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS – DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ===

La Libye est divisée entre deux gouvernements rivaux depuis la chute de Kadhafi en 2011 : à l’ouest, le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et soutenu par l’ONU ; à l’est, les forces du maréchal Haftar et son Armée nationale libyenne (ANL), qui contrôle les ressources pétrolières.
Cette division politique a paralysé le pays et détérioré les infrastructures, le rendant très vulnérable aux catastrophes naturelles. Les récentes inondations dévastatrices ont mis en lumière le manque d’entretien des réseaux de drainage et de digues.
La population libyenne subit de plein fouet cette instabilité politique, avec des services publics défaillants, des pénuries d’électricité et d’eau, et une insécurité généralisée.
La communauté internationale est divisée dans son soutien aux deux camps rivaux. Certains pays appuient le GNA à Tripoli, d’autres soutiennent Haftar et l’ANL. Cette division complique la coordination de l’aide humanitaire.
Les inondations ont provoqué un élan de solidarité entre Libyens des deux camps et une mobilisation de la communauté internationale. Mais les divisions politiques restent un obstacle majeur à la reconstruction du pays et à l’établissement d’institutions nationales fortes.
En conclusion, la tragédie des inondations met en lumière l’urgence pour la Libye de dépasser ses divisions politiques et de se reconstruire sur des bases solides, avec des institutions fortes et unifiées. Sans cela, le pays restera extrêmement vulnérable aux crises humanitaires.

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Voyez vous un plan d’actions pour dépasser la tragédie

MK
Voici quelques pistes d’action possibles pour aller au-delà de cette tragédie et rebâtir une Libye unie et résiliente :

Miser sur l’élan de solidarité national entre Libyens pour instaurer un dialogue inclusif entre les différentes factions politiques et communautés. Un processus de réconciliation nationale est nécessaire.
Susciter un consensus international autour d’un plan de sortie de crise en Libye, en impliquant les puissances extérieures qui soutiennent les deux camps. L’ONU pourrait jouer un rôle de médiation.
Réhabiliter en priorité les infrastructures critiques (réseaux d’eau, digues, hôpitaux, électricité) avec l’aide internationale. Cela améliorerait les conditions de vie et renforcerait la résilience du pays face aux catastrophes.
Redéployer les ressources pétrolières pour financer la reconstruction, sous supervision internationale. Une répartition équitable des revenus entre les régions est essentielle.
Appuyer la société civile libyenne et les autorités locales pour qu’elles prennent part à la gouvernance et la fourniture de services de base. Décentraliser le pouvoir.
Encourager le retour des réfugiés et personnes déplacées, et leur participation à la vie publique. Assurer leur sécurité.
Plaider pour le départ des mercenaires étrangers et le démantèlement des milices, au profit d’une armée et de forces de sécurité nationales unifiées.
Bien sûr, mettre en œuvre ces actions demandera du temps, de la détermination et un engagement fort de toutes les parties prenantes libyennes et internationales. Mais c’est indispensable pour que le pays se relève après des années de conflit fratricide.

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