L’essentiel du 2ème débat présidentiel

La 2ème partie des débats présidentiels, démarrés le 7 septembre 2019 se déroule dimanche 8 septembre opposant 9 candidats à la magistrature suprême.

Le débat de ce soir animé, par les journalistes Iheb Chaouech et Khouloud Mabrouk, oppose 9 candidats à savoir Mongi Rahoui, Elyes Fakhfakh, Mohamed Hechmi Hamdi, Abdelkarim Zbidi, Hamadi Jebali, Mohamed Lotfi Mraihi, Hatem Boulabiar, Mohsen Marzouk ainsi que Mohamed Sghaïer Nouri.

-Questions sur la Défense et la sécurité nationale

 

Lotfi Mraihi : Le candidat de l’UPR a indiqué qu’il est nécessaire de réviser la loi régissant l’état d’urgence. Il a estimé que l’état d’urgence doit être une mesure exceptionnelle.

 

Hamadi Jebali : Le candidat a indiqué que la sécurité concerne tout ce qui menace l’Etat et la société. Ainsi, la corruption fait partie de la sécurité nationale, et la lutte contre la corruption avec toutes ses formes fait partie des prérogatives du président de la République.

 

Mohsen Marzouk : Le candidat de Machrouû Tounes a indiqué que les revenants des foyers de tension sont finalement des terroristes. Il faut qu’ils soient jugés conformément à la loi antiterroriste. Il a ajouté qu’il faut rétablir les relations diplomatiques avec les pays concernés à l’instar de la Syrie.

 

Mohamed Esghaier Ennouri : Le candidat a indiqué que la sécurité nationale concerne la sécurité de l’Etat et des citoyens. Il a estimé que la décentralisation est une solution pour remédier à la tyrannie, outre l’appui du rôle du pouvoir local.

 

Hachemi Hamdi : Le candidat de Tayar Mahaba a considéré que si le président de la République est élu par les plus démunis et les personnes marginalisées, il va sûrement les soutenir et défendre leurs intérêts.

 

Hatem Boulabiar : Le candidat a indiqué que l’engagement de la sécurité républicaine est exemplaire. Ils souffrent d’un manque de moyens, pour cela il est nécessaire de réduire le nombre des ministères afin d’accorder plus de moyens au volet sécuritaire.

 

Elyes Fakhfakh : Le candidat d’Ettakatol a indiqué que le budget accordé aux institutions sécuritaires était énorme. Il a considéré que cela ne peut pas se poursuivre. Toutefois, il a indiqué qu’il vaut mieux renforcer les services de renseignements.

 

Abdelkarim Zbidi : Le candidat a indiqué que la sécurité nationale concerne tous les dangers qui guettent la Tunisie. La sécurité nationale passe à travers la coordination entre l’institution militaire et sécuritaire. Il a indiqué qu’une stratégie commune doit être mise en place.

 

Mongi Rahoui : Le candidat d’Al Jabha a indiqué que le changement de la monnaie pour lutter contre la contrebande et le blanchiment d’argent peut être une solution adéquate pour rediriger l’argent vers les canaux légaux et de lutter contre le blanchiment d’argent.

 

Lotfi Mraihi : Il a indiqué qu’il faut une volonté politique pour lutter contre la contrebande puisque les plus grandes opérations se passent dans les ports. Sauf que les personnes influentes sont impliquées dans ces réseaux.

 

Hamadi Jebali : Il a indiqué qu’il faut renforcer la sécurité républicaine. Pour plus d’efficacité, il est nécessaire d’accorder les moyens nécessaires .

 

Mohsen Marzouk : Il a déclaré que les ressources hydriques sont importantes et sont liées à la question énergétique. « L’eau est une problématique majeure et je suis pour la mise en place de tous les moyens possibles pour y remédier, même l’énergie nucléaire pacifique ».

 

Mohamed Esghaier Ennouri : Il a assuré que l’efficacité de la sécurité repose sur le patriotisme des agents sécuritaires. Il a mis l’accent sur l’importance de renforcer la sécurité dans les régions en renforçant le pouvoir local.

 

Hachemi Hamdi : Il a précisé que la vente de drogues et d’alcool est très répandue, outre la régression de l’éducation islamique et le manque des moyens des forces de sécurité, ce qui a contribué à une détérioration de la sécurité.

 

Hatem Boulabiar : Il a indiqué que la plus grande richesse en Tunisie est les compétences. Or on assiste à une grande immigration des compétences, s’engageant à y remédier.

 

Elyes Fakhfakh : Il a affirmé qu’il est nécessaire d’avoir une approche sécuritaire à plusieurs niveaux pour lutter contre les crimes organisés. Il a ajouté qu’il faut prendre en charge les jeunes en manque d’espoir à travers l’éducation, la culture.

 

Abdelkarim Zbidi : Il a annoncé que l’institution sécuritaire doit rester à l’écart des tiraillements politiques. « Les institutions militaires et sécuritaires doivent être des institutions républicaines, sauf qu’aujourd’hui, elles ont souffert d’infiltrations.

 

Mongi Rahoui : Il a indiqué que la Tunisie a joué un rôle dans l’instauration de la paix dans le monde et que notre pays est toujours intervenu pour appeler à la paix.

 

Lotfi Mraihi : Il a souligné que la Tunisie ne peut pas être infiltrée lorsqu’elle sera organisée en interne. Par ailleurs, il a indiqué que tous les chiffres évoqués et les budgets n’ont aucun sens tenant compte du glissement du dinar.

 

Hamadi Jebali : Il a certifié que la sécurité nationale peut avoir un rôle économique et social, puisqu’il ne peut y avoir d’investissement sans sécurité. Ainsi, il a considéré que la sécurité du pays passe par la production et le travail.

 

Mohsen Marzouk : Il a indiqué que la sécurité nationale passe par les relations internationales puisqu’aucun pays n’évolue d’une manière isolée. Il a ajouté qu’il faut appliquer les lois et rompre avec le sentiment d’impunité.

 

Mohamed Esghaier Ennouri : Il a déclaré que la sécurité nationale passe par une économie solide et le développement des nouvelles technologies, outre le renforcement du pouvoir local et l’application des lois.

 

Hachemi Hamdi : Il a signifié qu’il ne peut y avoir de sécurité nationale sans équité et sans justice, notamment, entre les régions.

Hatem Boulabiar : Il a indiqué que l’équité est la base d’une société. Il a appelé à l’application stricte des lois, en s’engageant à présider tous les conseils des ministres .

 

Elyes Fakhfakh : Il a relevé qu’il y a un amalgame entre les rôles du président de la République et le chef du gouvernement. Il a dit que les deux têtes de l’exécutif doivent travailler en harmonie.

 

Abdelkarim Zbidi : Il a assuré que la sécurité nationale passe par la collaboration entre le président de la République et le chef du gouvernement. Il a ajouté qu’il faut un Etat fort ayant une justice indépendante  qui lutte contre les crimes organisés.

 

Mongi Rahoui : Il a indiqué qu’il faut réviser le système de sécurité nationale, ajoutant que les élèves qui quittent les écoles, les chômeurs, les nouveau-nés qui meurent… tout cela fait partie de la sécurité nationale.

 

-Questions sur la politique étrangère

Lotfi Mraihi : Il a déclaré que la Tunisie doit avoir un pouvoir économique, militaire et diplomatique pour pouvoir réagir sur le plan international. La Tunisie doit jouer la neutralité et préserver ses intérêts.

 

Hamadi Jebali : Il a indiqué que la position de la Tunisie se base sur sa souveraineté et son image de pays démocratique. La politique étrangère, selon lui, doit se baser sur une économie solide à travers l’export.

 

Mohsen Marzouk : Il a annoncé qu’il n’y a pas une institution qui gère la diplomatie tunisienne. Il a ajouté que la diplomatie tunisienne doit se baser sur l’économie et les équilibres internationaux ainsi que le facteur géographique.

 

Mohamed Esghaier Ennouri : Il a déclaré qu’on a altéré les principes de la neutralité au niveau du traitement de l’affaire libyenne. Il a jouté qu’il faut renforcer le pouvoir local.

 

Hachemi Hamdi : Il a assuré qu’il a un projet pour supprimer les limites frontalières entre la Tunisie ; l’Algérie et la Libye afin de faire de ces zones un espace économique fort.

 

Hatem Boulabiar : Il a indiqué qu’économiquement, l’Algérie et la Tunisie sont complémentaires, soulignant que le mouvement en Algérie peut servir le rapprochement entre la Tunisie et l’Algérie dans l’avenir.

 

Elyes Fakhfakh : Il a déclaré que l’Afrique est une opportunité pour la Tunisie, sauf qu’il y a une absence de stratégie. Il a indiqué qu’il faut développer les lignes de transport, et renforcer la coopération au niveau de l’éducation, relevant que le modèle de développement doit inclure l’Afrique.

 

Abdelkarim Zbidi : Il a assuré qu’il n’y a pas eu l’opportunité d’unir le Maghreb arabe qui demeure un rêve pour la Tunisie. Il a ajouté qu’il n’y a pas de développement de la diplomatie économique en Afrique.

 

Mongi Rahoui : Il a souligné que la relation de la Tunisie avec les pays du Golfe doit prendre en considération l’intérêt du monde arabe et de servir ses intérêts et de valoriser ses ressources.

 

Lotfi Mraihi : Il a indiqué qu’il faut œuvrer à améliorer les conditions de vie en Tunisie afin de renforcer la dignité des Tunisiens et de remédier à la mentalité de mendicité.

 

Hamadi Jebali : il a déclaré que le gouvernement a aidé les Tunisiens à l’étranger, soulignant qu’il faut défendre leur dignité et cela commence en préservant leur dignité en Tunisie.

 

Mohsen Marzouk : il a expliqué que la politique étrangère de la Tunisie constitue ce qu’on veut pour l’intérêt de la Tunisie. Il a ajouté que l’inscription de la Tunisie dans les conventions internationales est importante mais le plus important est de renforcer le rôle de la Tunisie.

 

Mohamed Esghaier Ennouri : il a indiqué que tenant compte de sa position géographique, la Tunisie peut devenir un portail et une plateforme entre l’Afrique et l’Europe, ce qui permettra de changer l’image de la Tunisie.

 

Hachemi Hamdi : il a indiqué que la politique actuelle n’aide pas les Tunisiens résidant à l’étranger. Il s’est engagé à défendre leurs intérêts et de les hisser au rang des touristes étrangers.

 

Hatem Boulabiar : il a précisé qu’il s’engage à changer les relations avec la Chine et les pays du Golfe et de ramener les investissements de ces régions dès la première semaine de son accès à Carthage.

 

Elyes Fakhfakh : il a affirmé que les relations avec les Etats-Unis est dans la limite des moyens à disposition de la Tunisie.

 

ABdelkarim Zbidi : il a indiqué que le dossier des Tunisiens disparus à l’étranger va être résolu grâce à la collaboration avec le ministère de l’Intérieur et la Justice, ainsi qu’à travers la diplomatie.

 

Mongi Rahoui : il a relevé que la Tunisie a besoin de partenariats internationaux étant donné que la Tunisie est un pays ouvert sur le monde. Il a ajouté que la Tunisie doit diversifier ses relations avec de nouvelles destinations.

 

Lotfi Mraihi : Il a indiqué que c’est un crime de ne pas avoir les moyens de réaliser ses ambitions. Il a ajouté qu’il faut révision les anciennes conventions établies après l’indépendance, notamment, celles concernant les richesses naturelles.

 

Note : un huissier de justice a fait son entrée sur le plateau pour intervenir contre l’utilisation des candidats des documents et d’un téléphone portable. Ce qui est interdit conformément au règlement établi pour les débats.

 

Mohsen Marzouk : Il a annoncé que la diplomatie doit se concentrer sur l’économie et l’employabilité. Il a ajouté qu’il faut travailler sur les marchés de l’emploi, notamment, à travers des conventions de partenariat.

 

Mohamed Esghaier Enouri : il a déclaré qu’il faut axer les efforts pour faire de la Tunisie une plateforme entre l’Afrique et l’Europe. Il a ajouté qu’il faut prendre en charge les Tunisiens résidant à l’étranger, en l’occurrence, concernant l’investissement.

 

Hachemi Hamdi : il a indiqué qu’il faut mettre l’accent sur la dignité des Tunisiens. Il a ajouté qu’il faut prendre en considération la situation des citoyens marginalisés.

 

Hamdi Jebali : il a affirmé que le poids de la Tunisie est en rapport avec le développement de son économie. Il a indiqué que le président de la République doit remédier au déficit de la balance commerciale à travers l’impulsion de l’export, soulignant que lors de ses déplacements, le président de la République doit être accompagné par les hommes d’affaires afin de ramener les investissements.

 

Hatem Boulabiar : il a déclaré que la France est partenaire stratégique pour la Tunisie, et qu’il faut renforcer ce partenariat. Il a indiqué que la Tunisie ne doit pas avoir des relations conflictuelles soulignant l’importance du pragmatisme et de l’efficacité.

 

Elyes Fakhfakh : il a relevé que la diplomatie doit servir les affaires les affaires internes de la Tunisie. Ainsi, il a estimé qu’il est nécessaire d’axer principalement sur la diplomatie économique et la promotion de la destination Tunisie.

 

Abdelkarim Zbidi : il a indiqué qu’il faut s’éloigner du populisme, soulignant qu’il faut s’attacher à la diplomatie classique. Il a rappelé qu’il faut tenir au principe de la neutralité positive outre l’importance de la diplomatie économique.

 

Mongi Rahoui : il a annoncé qu’il est important d’axer sur la diplomatie économique tout en accordant une importance aux Tunisiens résidant à l’étranger. Outre l’ouverture de la Tunisie vers l’Afrique et la diversification de ses relations

 

Lotfi Mraihi (droit de réponse) : il a indiqué que la Tunisie n’a pas de rapport conflictuel avec la France. Il a ajouté que les institutions françaises en Tunisie sont implantées en Tunisie pour leurs intérêts et non pour les beaux yeux de la Tunisie.

 

Hamadi Jebali (droit de réponse) : il a assuré qu’il n’a jamais dit qu’il faut revenir sur l’Aleca mais le réviser. Il a ajouté qu’il faut prendre considération l’intérêt de la Tunisie secteur par secteur.

 

-Questions sur les libertés et secteurs vitaux

 

Lotfi Mraihi : il a indiqué qu’il n’a pas d’initiatives pour la protection des droits de l’enfant, estimant qu’il y a eu plusieurs initiatives qui n’ont fait qu’affaiblir l’autorité parentale.

 

Hamadi Jebali : il a souligné qu’il est prêt à faire des initiatives législatives sur le plan économique, notamment, en ce qui concerne les sociétés offshores, afin de protéger l’économie locale.

 

Mohsen Marzouk : il a assuréque la protection de la liberté d’expression et des médias sont garanties par le président de la République, soulignant qu’il est pour la promulgation d’un Code des libertés individuelles.

 

Mohamed Esghaier Enouri : il a précisé que la liberté de la conviction doit passer par un certain équilibre avec les intérêts sécuritaires. Il s’est dit pour l’économie de la connaissance qui se repose sur la garantie des libertés.

 

Hachemi Hamdi : il a indiqué qu’il est pour un Etat civile, démocratique en respectant les principes de l’Islam qui doit être la source de toute législation. Il s’est insurgé contre la loi sur l’égalité dans l’héritage et a appelé à appliquer les préceptes de l’islam.

 

Hatem Boulabiar : il a précisé que l’égalité dans l’héritage est une question sociale et qui est compliquée. « Je suis pour un référendum sur la question ».

 

Elyes Fakhfakh : il a indiqué qu’il faut faire la différence entre les consommateurs des drogues et les dealers, indiquant qu’il faut sanctionner les dealers, en révisant les lois concernant la consommation.

 

Abdelkarim Zbidi : Il a annoncé que la révision du Code électoral fait partie de ses prérogatives. Il a ajouté qu’il faut revoir « le tourisme parlementaire », la moralisation de la vie politique outre la révision su seuil électoral.

 

Mongi Rahoui : il a souligné que la préservation des droits de la femme est un point important, soulignant qu’il faut consacrer l’égalité dans l’héritage. Il a ajouté qu’il est impossible d’évoquer l’application de la chariâa en Tunisie.

 

Lotfi Mraihi : il a indiqué qu’il faut poursuivre la mise en place des institutions constitutionnelles. Il a précisé que cela fait partie de ses priorités soulignant que leur mise en place a été entravée par les partis au pouvoir.

 

Hamadi Jebali : il a assuré que l’instauration du pouvoir local doit s’achever par la consécration de la décentralisation et la participation du citoyen.

 

Mohsen Marzouk : il a déclaré qu’il n’y a pas eu de justice transitionnelle en Tunisie, mais une justice « sélective et vindicative ». Il a ajouté tant qu’il n’y a pas eu de réconciliation, on ne peut parler de justice transitionnelle, estimant qu’il faut regarder l’avenir et les priorités de l’étape à venir.

 

Mohamed Essghaier Enouri : il indiqué que pour la famille de demain, il est nécessaire de prendre en considération la jeunesse, leur éducation et leur employabilité.

 

Hachemi Hamdi (droit de réponse): il a précisé que la France a tenté de changer l’identité de la Tunisie. L’application de la chariâa n’est pas une illusion.

 

Hachemi Hamdi : il a indiqué qu’il s’engage à accorder une allocation à 500 mille chômeurs une prime de 200 DT et de les accompagner pour l’obtention d’un emploi.

 

Hatem Boulabiar : il a affirmé que la question identitaire est révolue. Concernant le développement régional, il a indiqué qu’il y a des villes côtières et des villes de l’intérieur avec un PIB très différent. Il a ajouté que le problème des régions de l’intérieur réside dans l’absence d’une infrastructure et des moyens de loisirs.

 

Elyes Fakhfakh : il a indiqué que la priorité à l’économie pour trouver une solution aux problèmes des Tunisiens. Il a estimé qu’il faut mettre en place des compétences expérimentées pour se mettre

 

Abdelkarim Zbidi : il a annoncé que l’administration tunisienne est l’une des problématiques de la Tunisie. Cela est dû à l’importance de la masse salariale, l’absence de numérisation, le recrutement basé sur le copinage outre la prolifération de la corruption.

 

Mongi Rahoui : il a indiqué que la relation entre le chef du gouvernement et le président de la République doit être basée sur la coopération et l’harmonie. Elle doit se baser sur les programmes pour résoudre les problèmes urgents de la Tunisie.

 

Mongi Rahoui (droit de réponse) : il a indiqué que le président de la République doit se pencher sur les vrais problèmes de la Tunisie et éviter les questions polémiques qui ne servent qu’à diviser les Tunisiens.

 

Mohsen Marzouk (droit de réponse) : il a affirmé que l’utilisation de l’énergie nucléaire peut être utilisée pour le dessalement des eaux de mer sans pour autant être nuisible pour l’écologie.

 

-Promesses électorales

Lotif Mraihi : il a déclaré qu’il sera le candidat de tous les Tunisiens et qu’il œuvrera à son unité. Il a ajouté qu’il faut se protéger soulignant que le temps est à l’économie et non à la politique.

 

Hamadi Jebali : il a assuré qu’il s’engage à respecter la loi et la Constitution. Il s’est engagé à déclarer ses biens et à garantir la production sans interruption. Outre l’emploi des jeunes.

 

Mohsen Marzouk : il a indiqué qu’il sera un président moderne. Il ajouté qu’il communiquera avec les citoyens à propos d’une vision pour le pays et il jouera un rôle pour mettre fin aux conflits et aux tiraillements. Il s’est engagé à achever la mise en place des institutions constitutionnelles et la mise en place de nouvelles stratégies dans plusieurs domaines.

 

Mohamed Esghaier Ennouri : il a annoncé qu’il est plus compétent pour sortir le pays de la crise actuelle et qu’il est le seul candidat à avoir un programme et une équipe prête à le mettre en place

 

Hachemi Hamdi : il a précisé que ces promesses dépendent de la réussite de son parti aux législatives. Il a indiqué qu’il promet aux agriculteurs d’annuler leurs dettes.

 

Hatem Boulabiar : il a indiqué qu’il s’engage à réduire le nombre de ministères, à mettre en place de la Cour Constitutionnelle, l’impulsion de la diplomatie économique, la mise en place d’un impôt sur la fortune et la généralisation du FCR.

 

Elyes Fakhfakh : il a promis qu’il mettra à disposition toute son expérience pour un projet national, concernant le développement, la mise à terme du favoritisme et le rétablissement

 

Abdelkarim Zbidi : il a déclaré que parmi ses engagements prioritaires, la désignation de la femme aux postes de responsabilité, l’annulation de la peine liberticide pour la consommation du cannabis, tout en rétablissant le casier judiciaire

 

Mongi Rahoui : il a indiqué qu’il ne sera pas un président conventionnel, et qu’il sera pour un changement radical. Il a assuré qu’il est contre la pauvreté et la corruption et qu’il s’engage à réformer la Tunisie durant les cinq ans de son mandat.

 

 

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