L’administration Biden propose de réduire l’aide militaire et économique à la Tunisie

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« L’administration Biden a proposé de réduire de près de la moitié l’aide militaire américaine à la Tunisie alors que le dirigeant du pays nord-africain continue sur la voie de l’autoritarisme… Le budget prévoit également de réduire de quarante millions de dollars l’aide économique du Département d’État à la Tunisie, soit une réduction de près de 50 % par rapport à la demande de cette année », a rapporté le site web Al Monitor dans un article du 1er avril 2022.

La même source a expliqué que la proposition du budget présentée au cours de la semaine dernière par l’administration de Joe Biden prévoit de baisser l’aide militaire accordée à la Tunisie de 112 millions de dollars à 61 millions de dollars. L’article a rappelé que la Tunisie vivait une crise économique et financière et qu’elle cherchait à conclure un accord de sauvetage avec le FMI.

Al Monitor a indiqué que le département d’État américain avait précisé dans un mail que les États-Unis continueront à soutenir le gouvernement et à l’encourager un retour au cadre constitutionnel et que la réduction de l’aide économique et à la sécurité reflétait la préoccupation de l’administration de Joe Biden face au recul démocratique.

« L’adoption des coupes budgétaires signifiera que le gouvernement de Saïed perdrait quelque quarante millions de dollars d’aide pour acheter du matériel militaire américain ainsi que plus de dix millions de dollars de fonds pour soutenir le travail de la police et de la lutte contre les stupéfiants », a poursuivi le site Al Monitor.

A noter que la proposition sera présentée au Congrès pour approbation.

Pour rappel, deux sénateurs américains, Gregory Meeks (président de la commission des affaires étrangères) et Ted Deutch (président du sous-comité de la Chambre des États-Unis sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et la lutte contre le terrorisme mondial) ont adressé, le 25 mars 2022, une lettre au secrétaire d’Etat américain Anthony Blinek, l’appelant à prioriser le rétablissement d’une gouvernance démocratique et l’Etat de droit dan le pays et à réviser le budget prévu pour l’aide à la Tunisie.

 Cette propistion survient après l’annonce de la dissolution du parlement par le chef de l’Etat Kaïs Saïed. Ce dernier avait, également, procédé le mois dernier à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.

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