La Tunisie un pays neutre ? ..

La Tunisie, pays arabo africain appartenant à l’espace Euro méditerranéen, peut il se permettre le  » luxe » d’être un pays neutre, à l’égard de certains « petits pays riches » en Europe, tel que la Suisse, neutre depuis 1815,le Suède, la Finlande,l’Autriche et Malte ?

Le monde semble évoluer vers l’aggravation des conflits d’intérêts classiques des grandes puissances, notamment en Afrique et en Asie, au moment où émergent. de nouveaux conflits régionaux et internationaux aggravés par la pandémie du Corona virus .

Le processus

Les guerres d’usure, les conflits armés régionaux et internationaux et les » guerres par procuration » confirment l’aspect « historique » des transformations géo stratégiques dans les espaces Euro méditerranéens, en Asie, en Afrique et dans le « grand nouveau moyen Orient ».

Dans cette nouvelle conjoncture régionale et mondiale les petits petits- comme la Tunisie, ont intérêt à confirmer leurs « non alignement » aux nouveaux « axes » economic politico militaires. La neutralité dans leurs conflits d’intérêts des pays riches est une carte à jouer, même si certaines superpuissance agissent depuis des décennies avec la logique : »avec moi ou contre moi ».

Ce livre réalisé par 3 chercheurs et intellectuels multidisciplinaires,propose 3 études académiques et de réflexion, un essai de synthèse ainsi que des suggestions pratiques aux décideurs, qui seraient favorables à une nouvelle politique étrangère d’une Tunisie indépendante, « neutre » mais « pragmatique », réaliste et « efficace ».

Les 3 auteurs de ce livre, les universitaires Afif Bouni, Abderrahmen Haj Ali et Kamel Ben Younes, donnent 3 lectures qui mettent en relief les arguments des diplomates et experts qui encouragent l’adoption d’une politique extérieure plutôt indépendante et « neutre » .

Le grand défi est désormais d’assurer un équilibre entre le respect des engagements internationaux classiques de l’état et une nouvelle « vision » qui donnerait la priorité aux intérêts du pays et à ses propres agendas.

Le non alignement et la neutralité, la non ingérence aiderait l’état à servir les intérêts du pays , au lieu de s’impliquer dans les conflits des grandes puissances régionales et internationales en compétition depuis des décennies afin de mettre la main sur les richesses et les sites stratégiques des pays du »tiers monde « don’t ceux du Sud de la méditerranée.

Ce livre propose aux experts en Études internationales et en transformations géo stratégiques une réflexion collective, un débat entre les élites, afin de servir les intérêts du peuple, de l’état national et de confirmer son indépendance économique et politique.

Toute fois, la neutralité ne signifie pas la fermeture des frontières ou le non respect des engagements régionaux et internationaux de l’état , y compris dans le soutien des processus de paix, la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme mondial.

Il s’agirait plutôt d’une nouvelle perception du non alignement et de la neutralité, 66 après la fameuse conférence de Bandung en Indonésie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *